Les hauts plateaux de Đà Lạt
A la sortie du train à Nha Trang, nous nous dirigeons directement vers la gare routière et attendons tranquillement le départ d’un minibus en direction de l’intérieur des terres et de la ville de Da Lat.
Nous grimpons le long d’une route montagneuse sous quelques averses éparses, jusqu’à apercevoir les paysages de serres caractéristiques de la ville où poussent fruits, légumes et fleurs. Le climat est idéal, car printanier toute l’année.
Après avoir posé nos affaires dans un hôtel situé près du lac de la ville, nous profitons du reste de l’après-midi pour flâner dans le centre.
Une fois la nuit tombée nous découvrons l’animation nocturne et les spécialités de la nourriture de rue, dont la pizza de Dalat. C’est une sorte de crêpe de riz sur laquelle sont mis à fondre différents ingrédients, dont l’immanquable Vache qui rit.
Les cacahuètes (dont nous avons observé la culture à Yangshuo en Chine) ne nous quittent plus, sauf qu’ici elles sont vendues fraîches (au passage pour ceux qui ne le savent pas, elles poussent sous terre à la manière des pommes de terres).
Arrivés à proximité de notre hôtel, nous regrettons d’avoir déjà mangé à la vue d’un restaurant bondé et très animé. Ceux qui mange en bordure de rue nous font gouter leurs plats, pour ajouter à la torture.
Le lendemain, Gaëlle & François sont trop frustrés par le manque de soleil et décident de partir à la mi-journée vers les plages du Sud du pays. Nous passons néanmoins une agréable matinée ensemble avant de nous séparer.
Nous sautons alors sur des vélos de location pour rejoindre les deux sommets des montagnes de Langbiang, points culminants des lieux.
La randonnée démarre en douceur sur la route (certes pentue) qui sert aux pressés pour monter en Jeep jusqu’au premier sommet. Le second et le plus haut n’est, lui, accessible que par un sentier.
Malgré le fait qu’il soit enveloppé d’un épais nuage, c’est ce dernier que nous visons. Après la confortable route goudronnée au milieu des pins, la transition est brutale et nous nous enfonçons dans une jungle aussi dense qu’humide, au milieu de chants d’oiseaux étonnants.
La dernière section est rude, il faut monter de très hautes marches tout en ne posant les pieds que sur la tranche des planches de bois pour éviter de s’enfoncer dans la boue. L’effort est rendu difficile par le taux d’humidité maximum.
Ironiquement, une fois arrivés tous nos efforts sont récompensés par une vue absolument nulle sur les alentours. Tout est pris dans un épais nuage qui semble fortement apprécier l’endroit.
Il est alors temps de redescendre, tels des équilibristes sur une patinoire, avant de pic-niquer. Nous admirons la vue sur Dalat sous la lumière du crépuscule, avant de prendre rapidement la route du retour afin d’éviter de trop pédaler de nuit.
En ville, nous tombons à nouveau sur un couple de touristes, Dan et Antonella (lui américain et elle italienne), que nous avons croisés de multiples fois dans la journée.
Après avoir sympathisé, nous décidons d’aller ensemble tester ce restaurant qui était si bondée la veille. Nous nous glissons à une table et dégustons une bonne pierrade accompagnée d’une sauce citronnée très épicée.
Pourquoi le pansement sur le nez de Camille disparaît puis ré-apparaît, puis disparaît pour encore ré-apparaître …???
Pas de chance avec le temps mais si ça peut vous consoler, c’est kifkif ici aussi !
Allez, bon vol !!!
Milbîz
MML
merci pour ces grands moments de rêve! quel beau voyage vous faites….moi je vais aller au Laos avec Lise cet été si vous avez de bons plans je suis preneuse