Can Tho et le delta du Mékong
Après un petit déjeuner éclair à 5h30 du matin, nous retrouvons notre guide devant l’hôtel. Quelques minutes plus tard, nous embarquons avec les premières lueurs du jour et observons le soleil se lever sur le Mékong (déjà croisé au Laos).
L’ambiance s’éveille à l’approche du marché flottant. Des dizaines de bateaux circulent les uns collés aux autres, vendant toutes sortes de fruits et légumes.
Certains marchants annoncent ce qu’ils vendent en accrochant un échantillon de leurs produits en hauteur sur des piquets.
Nous naviguons au calme entre les algues et les déchets qui cassent parfois le charme des lieux. Nous sommes même forcés à plusieurs reprises de nous arrêter pour décrocher des sacs plastiques entortillés dans l’hélice.
L’arrêt suivant est sur la terre ferme, dans une petit village où nous visitons une fabrique de nouilles de riz.
Les nouilles de riz
- Le mélange de riz et d’eau est d’abord mixé, formant la pâte, puis filtré grossièrement.
- On l’étale alors sur des peaux chauffées. Les galettes ainsi formées y cuisent en quelques secondes.
- Elles sont ensuite posées sur des paillasses et mises à sécher au soleil pendant quelques heures.
- Pour finir elles sont découpées en fine bandelettes et mises en sac.
Après cette pause éducative la balade reprend sur l’eau, et nous nous dirigeons vers un nouveau marché flottant.
C’est l’occasion pour notre guide de récupérer des feuilles de palmier avec lesquelles elle confectionne minutieusement de petits souvenirs, grâce à des pliages scrupuleux qui fait penser à l’art de l’origami.
L’arrêt suivant est au milieu de nulle part dans un petit bras du delta. Il n’a que quelques maisons, des vietnamiennes qui nous accueillent et nous montrent le chemin à emprunter le long de l’eau.
Tout est calme, et l’on se balade en croisant manguiers, jacquiers et papayers qui nous abritent du soleil écrasant de la mi-journée.
En route vers notre lieu de restauration, Ivan et François s’aventurent à traverser le pont du Singe.
Nous nous faufilons alors entre des rizières inondées et des champs de pastèques en pleine récolte. Celles-ci sont directement chargées dans une embarcation sur la rivière.
Il est alors presque midi et nous quittons la quiétude des champs en nous arrêtant dans un restaurant un peu plus animé.
Sur le chemin du retour la chaleur devient difficilement supportable et nous trouvons tant bien que mal de quoi nous abriter.
Le temps de rentrer chercher nos affaires à l’hôtel et nous voilà remontés dans un bus pour Hô-Chi-Minh-Ville, dans lequel nous récupérons de notre réveil matinal.