Siem Reap, aux portes d’Angkor
Une fois arrivés en ville et installés dans l’une des auberges où il reste encore quelques places, nous découvrons les alentours.
Plusieurs indications nous mènent vers les ateliers artisanaux des Senteurs d’Angkor, dont la visite est gratuite. Sur place, une charmante cambodgienne nous guide parmi les différentes sections du petit bâtiment, tout en pratiquant avec plaisir son excellent français.
Les produits sont fabriqués quasi intégralement sur place, des matières premières jusqu’aux boîtes en feuilles de cocotier. Nous passons au milieu de groupes de femmes travaillant dans la bonne humeur, et découvrons des condiments sous leur forme originelle, comme la citronnelle.
Le clou de la visite reste le plan de poivre, dont la culture un peu plus au Sud-Est du Cambodge (à Kampot) donne un produit recherché.
Malgré le tourisme massif sur la zone le reste de la ville est agréable à vivre, entre autre grâce aux quelques temples qui s’y trouve et à la calme rivière qui la traverse. Avec un peu de recherche nous dégotons des petits restaurants souvent moins fréquentés par les touristes mais aux saveurs plus locales.
Un petit tour par le marché nous permet d’acheter des chapeaux, en prévision de notre progression vers le Sud de plus en plus chaud et ensoleillé.
Nos amis suisses (avec lesquels nous avons découvert Luang Prabang au Laos) sont partis quelques semaines dans le reste du pays en laissant leurs vélos à Siem Reap. Nous les leur empruntons avec joie lors d’une fin d’après-midi et filons vers le site d’Angkor acheter nos entrées pour le lendemain.
En les achetant à partir de 16h45, il est autorisé d’entrer immédiatement pour profiter des derniers rayons du soleil. Nous roulons donc à l’opposé du temple principal Angkor Wat et découvrons au passage un petit temple déjà impressionnant.
Les routes qui permettent de circuler à travers ce site immense sont souvent le théâtre de petites rencontres.
Nous visons ensuite l’un des temples les plus prisés, Ta Prohm, où l’on nous refuse l’entrée car il est déjà trop tard de quelques minutes.
Heureusement, juste à côté se trouve un autre temple, Banteay Kdei, tout aussi pris par la végétation mais non gardé.
Nous y apprécions la solitude et le silence seulement perturbé par les chants exotiques d’oiseaux multicolores, jusqu’à ce que l’obscurité tombe.
Il ne reste alors qu’à rentrer nous reposer, avant la visite pleine de promesses du lendemain.
A vous lire, je me pose une question : si vous n’êtes pas des touristes, qu’êtes vous donc ?
Des touristes lassés d’en être.
P.S.: La carte n’est pas à jour…. vous êtes toujours à Kuala Lumpur !!! Même pas vrai !
Hum… C’était pour voir si vous suiviez. Et puis, la nostalgie de l’hémisphère nord…
Bon j’ai sauté une étape, vous êtes arrivés comment en Australie finalement ? Bateau ? Avion ?
PS : I spy with my little eye an orange bag.