La paisible Langkawi
Lorsque nous posons les pieds sur les îles de Langkawi et entrons donc en Malaisie, c’est une autre Asie qui s’ouvre a nous.
Place aux influences indiennes avec musique envoutante et bars à chichas et à une majorité malaise musulmane caricaturée par ces femmes qui tentent vainement de manger leur bol de soupe avec leur burka.
La marina de Telaga où nous avons amarré est un peu excentrée. Après seulement une nuit sur place, notre capitaine Bob Pike décide donc d’en repartir pour le Royal Langkawi Yacht Club, situé dans la ville principale Kuah.
Avant de partir, nous élaborons avec soin une annonce pour notre recherche de bateau, la faisons photocopier en de multiples exemplaires et la placardons au milieu des autres annonces.
Le trajet jusqu’à Kuah avec Bob et Jim prend une bonne partie de la journée. Une fois débarqués et notre annonce à nouveau placardée, nous nous donnons rendez-vous sur place le lendemain midi pour prendre un dernier repas ensemble, puis filons en taxi jusqu’à une sympathique auberge près la plage principale, Pentai Cenang.
Après nous être installés, nous allons profiter du coucher du soleil sur la plage avant de dénicher une petite crêperie tenue par deux jeunes français musulmans désormais installés sur place.
Le lendemain matin, nous marchons jusqu’au ponton de la navette ferry qui rejoint l’ile de Rebak, sur laquelle se trouve la troisième marina d’importance, afin d’y poser une dernière annonce.
Une fois de retour, nous louons un scooter pour rejoindre nos coéquipiers de traversée et profitons des derniers moments ensemble.
Nous entamons alors une balade en scooter autour de l’île, commençant par un joli temple dont la sculpture principale est taillée dans un pilier de la falaise.
Notre trajet continue paisiblement sur de petites routes parsemées de jolies mosquées aux prières résonnantes, avant une petite pause baignade.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons près de l’un des nombreux groupes de petits singes, bien occupés à manger les graines que quelques touristes leur ont laissées et profitons d’un petit moment avec ces créatures aux mouvements et attitudes parfois si proches des nôtres.
Pour nous restaurer de ces efforts incommensurables, nous reportons au lendemain matin la montée sur le sommet Gunung Raya et finissons par un bon et populaire restaurant indien.
Quand nous nous réveillons le jour suivant, il est si tôt que même les mosquées ne chantent pas encore. Nous nous refroidissons vite sur le scooter pendant les longs lacets qui permettent d’atteindre le point culminant de l’île, à 881 mètres d’altitude.
Une fois sur place, nous trouvons un endroit joliment exposé et patientons. Alors que le soleil apparaît, ses premiers rayons percent l’atmosphère claire du matin et nous réchauffent enfin.
Nous sommes redescendus assez tôt pour petit-déjeuner tranquillement, rejoindre la jetée de Kuah et prendre le ferry qui nous amènera sur le continent malaisien. A bord, il fait 16 degrés et nous sommes forcés de déterrer nos tenues les plus chaudes pour résister à la climatisation.
Une fois décongelés, nous rejoignons la gare d’Alor Setar flambant neuve avec ses usuelles salles de prières.
Une fois les tickets achetés pour le train de nuit jusqu’à Kuala Lumpur, nous retournons dans le centre dénicher un petit restaurant de rue typique (donc invisible au premier regard) tenus par des chinois et nous régalons de leurs nouilles traditionnelles.
A bord du train de nuit le sommeil n’est pas idéal. Il fait à nouveau beaucoup trop froid et un duo de ronfleuses invétérées s’est installé juste en dessous de nos couchettes. Quitte à ne pas dormir, nous nous amusons de leurs infinies variations sonores, toutes plus délirantes les unes que les autres.
oui oui je vous lis toujours !
Moi aussi je vous lis…et j’attends la suite au prochain épisode. …bises
bonjour, c’est toujours un plaisir de vous lire et de suivre votre voyage. Là j’ai juste une petite remarque. La crêperie tenue par deux jeunes français installés en Malaisie aurait peut être suffit. d’habitude quand vous rencontrez des français vous ne nous communiquez pas leur religion. Merci de continuer à nous faire rêver. A+ de vous lire Sophie
Bonjour Sophie !
Merci pour ton commentaire.
Nous ajoutons ce genre de précision quand il s’agit d’un élément de contexte important pour comprendre notre récit. Nous avions déjà parlé de notre hôte bouddhiste en Bouriatie qui nous avait fait visiter les temples locaux.
A bientôt !
Ivan