Kuala Lumpur la cosmopolite
Il est très tôt lorsque nous descendons du train en gare de Kuala Lumpur. Nous tâchons de finir notre nuit en attendant Christian, un ami qui vit sur place et chez qui nous allons loger.
Une fois celui-ci arrivé et nos affaires chargées, sa voiture pourtant rutilante refuse de démarrer. Après une tentative de bricolage et de dépannage, nous finissons par faire le trajet jusqu’à chez lui en taxi.
Nous nous installons alors tranquillement et retrouvons son fameux chat. Amené depuis la France, il rappellera des souvenirs à certains.
Commence alors un lent défilé de jours occupés à discuter lors de pauses restaurants, à flâner pendant que nos hôtes sont au travail ou à préparer la suite du voyage. Après tous ces déplacements, se poser et ne rien faire est un vrai bonheur.
Un soir, nous allons dans le centre afin de nous promener dans le quartier chinois. C’est l’occasion longtemps évitée de goûter au durian, un fruit à l’odeur si instinctivement insupportable qu’il faut parait-il se boucher le nez quand on le mange pour pouvoir l’apprécier.
Malgré cette précaution, l’expérience est absolument ignoble et l’arrière-goût perdure bien au delà de notre volonté. Pour compenser, nous terminons la soirée dans un bar à cocktail où officie l’un des plus grands spécialistes du genre.
La particularité de ce petit bar intime, c’est qu’il n’est absolument pas indiqué et est complètement caché derrière une porte que jamais on ne pousserait.
L’un des jours suivants, nous profitons des installations de la luxueuse résidence d’un de leurs amis expatriés pour jouer au badminton avant de plonger dans la piscine, bien évidemment refroidie pour la rendre agréable par cette chaleur.
Nous rejoignons ensuite Vincent, un ami d’école d’Ivan qui travaille dans le centre, pour une soirée sympathique au pied des inévitables tours Petronas (avez-vous vu le film Haute Voltige ?).
Tout aussi inévitable dans un pays aux influences si variées, un narguilé clôture la soirée.
Pendant ce temps, nous avons décidé de rejoindre Phil (un navigateur néo-zélandais) en Thaïlande pour l’aider à rénover son bateau et voyager ensemble jusqu’en Australie. L’itinéraire le plus simple repasse par Langkawi, nous reprenons donc le train (ou frigo) de nuit en direction des îles.
Nous y retrouvons rapidement nos marques, et enchainons sans tarder avec un ferry pour Satun, petite ville située en Thaïlande près de la frontière.