De passage par Bangkok
Après notre visite d’Angkor, nous ne trainons pas à Siem Reap et embarquons rapidement dans un bus pour la frontière. Notre objectif est désormais d’arriver rapidement à Phuket pour entamer notre recherche d’un voilier pour l’Australie, directement sur le terrain.
Une fois descendus à Poipet, nous quittons alors le Cambodge et entrons en Thaïlande avec une facilité déconcertante.
Les premiers instants passés dans le tuk-tuk qui nous emmène alors jusqu’à la ville frontalière d’Aranyaprathet sont assez terrifiants, avant que nous réalisions qu’ils roulent à gauche ici. Fini l’influence française, place aux restes de l’empire britannique.
A l’arrivée, nous dégotons un hôtel et sommes accueillis très chaleureusement par un personnel peu habitué aux touristes. En effet, la plupart enchaîne directement avec un train pour Bangkok.
Nous ressortons aussitôt pour gouter à la nourriture de rue.
Le lendemain matin, nous sommes à la gare avant l’aube afin d’embarquer pour Bangkok. Le prix du train est, comme celui des plats de la veille, quasiment donné.
Le trajet est assez agréable et ponctué par les visites désormais habituelles de divers vendeurs de nourriture et boissons.
Nous profitons du fait que le train roule toutes vitres ouvertes pour observer la campagne s’étirer sous le soleil.
A midi, nous sommes en gare de Bangkok, près à passer quelques heures dans la capitale avant d’enchaîner avec un combiné train de nuit et bus pour l’île de Phuket.
Nous flânons d’abord le long d’un canal à la recherche d’une Poste.
C’est pour une petit visite en bateau sur le fleuve Chao Phraya que nous embarquons ensuite. Celle-ci nous donne un rapide aperçu de la ville.
Nous revenons alors à pied vers la gare en traversant le quartier chinois, et passons à côté du temple Wat Traïmit qui contient le Bouddha d’or (plus grande statue en or du Monde).
Rapidement, la gare est de nouveau en vue.
Il ne nous reste qu’à embarquer dans notre train de nuit, sous les courants d’air des nombreux ventilateurs.