Sydney et ses montagnes

A l’arrivée dans la Nouvelle-Galles du Sud, nous nous mettons en tête d’observer l’une des dernières curiosités animales du pays, l’ornithorynque (ou « platypus » en anglais, qui est plus joli).

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Après une fin de journée entière passée dans la réserve de Bombala sur une plate-forme d’observation, nous en observons quelques uns vraiment furtivement. Nous y retournons donc le lendemain matin avant le lever du jour, mais sans succès.

Le terrier du platypus

Le terrier du platypus

Nous continuons donc notre périple à travers les Snowy Mountains, un vrai paysage montagnard, le premier depuis longtemps.

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Toute cette zone est riche en calcaire, roche propices aux grottes. Nous faisons un court arrêt à celles de Yarrangobilly pour une petite promenade.

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Nous roulons ensuite pendant de longues heures dans des paysages qu’on dirait sortis tout droit d’une peinture. Nous évitons Canberra, la capitale administrative créée uniquement pour concilier la rivalité entre Melbourne et Sydney.

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Le lendemain, nous nous rapprochons des Blue Mountains et campons sur le Mont York avec des grimpeurs, attirés par les superbes falaises.

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Au départ de Govetts Leap nous entamons une marche qui longe tranquillement le bord du plateau et nous offre une vue imprenable sur la vallée.

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Le vertigineux Pulpit Rock marque la fin de notre avancée et après avoir profité de ce point de vue immense, nous rebroussons chemin.

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Nous basculons alors côté Sud des montagnes et accédons à une nouvelle vallée, tout aussi spectaculaire que la précédente.

Avec les fameuses "3 soeurs" au second plan

Avec les fameuses « 3 soeurs » au second plan

La journée suivante est assez chaude et ensoleillée, ce qui tombe bien car nous descendons dans le canyon de Wentworth où se succèdent les cascades.

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Une fois bien rafraîchis par cette ambiance, nous ressortons et terminons notre parcours par de superbes chutes suspendues. Il est alors temps de faire route vers Sydney.

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Une fois installés dans le centre-ville nous repartons dans une balade guidée en ville, malgré la chaleur écrasante.

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La logique est un peu la même qu’à Melbourne, nous commençons par les grands bâtiments historiques avant de découvrir les quartiers un peu plus animés.

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L’immanquable port, son pont et son opéra sont évidemment là pour clore le parcours.

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Nous n’avons que quelques jours avant le départ pour vendre notre voiture. Nous nous mettons à l’oeuvre tout en découvrant la ville plus en détail.

Le musée des anciens détenus

Le musée des anciens détenus

Nous passons du temps dans le vieux quartier des Rocks et profitons d’un beau point de vue sur les bords de la rivière Parramatta.

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Après quelques jours sans aucunes touches pour la voiture, la situation se débloque grâce à de nouveaux voyageurs fraîchement arrivés. L’esprit libre, nous prenons alors le ferry pour Watsons Bay.

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Une fois débarqués, nous faisons le tour de la pointe en longeant la côte et profitons des derniers moments avec Dominique.

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Après l’avoir déposée à l’aéroport le lendemain, nous pouvons finaliser la vente de la voiture et nous installer chez la tante d’un ami australien.

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La pétillante Phip habite dans le charmant quartier de Clovelly, avec sa petite baie paisible idéale pour nos derniers jours.

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Voiture vendue et désormais complètement libres nous usons de notre temps pour aller voir Matilda en comédie musicale.

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Le beau temps se poursuit, nous flânons le long de la superbe côte jusqu’à Bondi Beach.

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Phip est une hôte en or dont l’énergie débordante nous entraîne dans des baignades matinales jusqu’au jour même du départ.

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Enfin, après une longue aventure ponctuée de nombreux rebondissements nous quittons l’Australie, pays incroyable tant par ses paysages que sa biodiversité abondante, unique et délirante.

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On ne peut cependant pas ignorer que ce pays immensément riche a en conséquence le mode de vie le plus insoutenable et polluant qui soit, et qu’une partie de sa population, pourtant faible au vu de la taille du pays (continent), se laisse aller à un racisme inquiétant.

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Ceci dit, nous n’avons pas dit notre dernier mot car il est possible que notre parcours d’apiculteur se prolonge sur cette terre d’opportunités.

Il y a 1 commentaire pour cet article
  1. Natalie at 11 h 05 min

    tout est dit dans le nom de cet avion…
    Bises