Un petit tour sur la Grande Muraille
Dès Oulan-Bator, nous avions fait part aux différents voyageurs rencontrés de notre intention de pédaler jusqu’à la Grande Muraille. Nous étions alors 5 motivés : Caroline notre compatriote, un cycliste hollandais et une autre voyageuse du même plat pays. Celle-ci, en prime, connaissait une maison d’hôte sympathique au pied du mur dans une section non-rénovée.
Ce n’était que le début de la constitution de notre équipée, car la veille du départ depuis Pékin, 2 autres voyageurs se sont spontanément joints à nous : un new-yorkais et un canadien. C’est donc à 7 que nous partons le lendemain, dont 4 sur des vélos de location, pour un tour estimé à 3 jours.
Le départ nous fait repasser par le Palais d’été, puis nous poursuivons notre route vers l’extérieur de la ville. Les pistes cyclables sont excellentes comme à leur habitude (parfois même plus larges que les voies pour voitures), mais le trajet est assez citadin et nous offre notre première crevaison du trajet (sur le vélo du canadien).
Concernant le genou d’Ivan, la genouillère semble bien ralentir l’apparition de la douleur ce qui est encourageant pour la suite !
La nuit tombe trop vite, et nous roulons alors à la lueur des quelques lampes glanées parmi le groupe jusqu’à la ville la plus proche, Nankou.
Sans trop de difficultés, nous y dénichons un hôtel dont les chambres doubles ne sont pas données mais qui accepte que l’on dorme à 4 dans l’une et 3 dans l’autre, ce qui amortit alors largement le coût (finalement les lits simples sont tellement grands que l’on y dormira à deux, dans un confort apprécié).
Après avoir grignoté dans la rue principale, nous trouvons un restaurant dont la gérante est plus qu’enchantée de nous recevoir et mangeons jusqu’à ne plus en pouvoir pour environ 3€/personne. Ça fait du bien de sortir de Pékin !
Le lendemain matin, la route commence enfin à grimper et au détour d’un virage, elle est là ! La Grande Muraille serpente sur les lignes de crêtes voisines, parfois parfaitement rénovée pour supporter les assauts de touristes, parfois à peine perceptible sous la végétation.
On l’imagine souvent d’un seul tenant, à la frontière de la Chine. Il n’en est rien, c’est un pêle-mêle de petites sections tortueuses, situées du Nord de Pékin jusqu’au pays voisins. Pour information, elle n’a jamais retenu la moindre invasion (des mongols, entre autres) !
Après avoir passé Badaling, l’une des sections les plus touristiques (avec téléphériques et toboggans), nous nous enfonçons dans une vallée bordée de vastes vergers de pommiers, jusqu’à atteindre le petit village de Chenjiapu, où vit la famille Chen.
Great Wall Fresh
Great Wall Fresh est une maison d’hôte familiale très sympathique, que nous ne pouvons que recommander ! Elle est située dans un petit village au Nord-Ouest de Pékin, et propose à ceux qui ne veulent pas y aller seuls des randonnées guidées sur la Grande Muraille toute proche. La cuisine est bonne, copieuse et les nuits sont agréables, le tout à un prix dérisoire (2,5€/ nuit, 7€/repas).
A peine arrivés, nous dégustons un déjeuner (un peu tardif) concocté avec les légumes cultivés dans le potager familial, et filons profiter des dernières heures de lumière depuis la Grande Muraille, au prix d’une petite randonnée de 20 minutes.
Que dire, alors que l’on foule l’une des merveilles du Monde, sans aucun autre touriste dans le panorama ?
Le lendemain, le groupe se scinde, certains voulant rentrer plus vite que d’autres. Avec Caroline et Brian, le new-yorkais, nous sommes peu pressés mais pas plus désireux de faire le même chemin en sens inverse.
Nous roulons juste le nécessaire pour rejoindre la gare la plus proche et prenons un minibus jusqu’à Pékin. Aucun problème pour y faire rentrer les 4 vélos, car le chauffeur et les passants démontent la quasi-intégralité des sièges, en seulement quelques minutes.
De retour en ville, nous festoyons allègrement autour d’un repas plus que copieux, au sein duquel figure le fameux canard de Pékin (qui mérite sa réputation).
Ca y est je vous ai rattrapé !! Trop la Classe Camille avec ton beau pansement ! Tu vas lancer une mode ! J’en suis certaine !!
Ma pauvvvvrrre Camille,
rien qu’à voir les photos et ton air tuméfié, j’ai mal pour toi !!
j’espère vraiment que désormais tu vas mieux.
Encore une fois, merci à vous 2 pour ces photos magnifiques, incroyables et si imprégnantes,
quel plaisir pour nous de vous suivre dans ce périple….
énormes bisous au bout du nez,
et take care.
XXXXXX
Mais oui, plus rien du tout aujourd’hui. Je garde une petite bosse pour le souvenir et un pansement pour protéger la cicatrice du soleil mais tout va bien, plus de peur que de mal ! Mais les bisous font du bien
Bonjour les amis !
Je viens tout juste de prendre connaissance des derniers post depuis votre départ de la Mongolie vers la Chine. Je constate que malgré certains contretemps matériels et de santé pour Camille (sans jeux de mot !) qui se sont résolu positivement, votre séjour à Pékin semble des plus joyeux et contraste avec l’austérité grandiose des plaines de Mongolie.
Et vous voila déjà reparti vers d’autres contrée pour de nouvelles aventures que je suis avec grand plaisir…
@+ Bises, Christian
PS – Ivan, je ne sait pas ce que tu as fait à ton genou mais si tu souhaites le reminéraliser rapidement, je te conseille de consommer, dans la mesure du possible, un maximum d’aliments de qualité contenant du silicium organique (comme de la Prêle des Champs et de l’ortie (mais je ne sais pas si tu en trouveras en Chine) ou tout autres végétaux en contenant comme le riz, les légumineuses, les légumes verts, les fruits secs et les fruits à pectine, car ils sont excellents pour les tendons, les articulations, les ligaments, les cartilages, etc.
Comme ça fait du bien de vous lire et de voyager avec vous en cette période un peu difficile à Grenoble. Milbiz et à très vite pour la suite !
Hip géant,
Par contre j’ai l’impression qu’il manque des photos. Il n’y a pas d’indices cachés dans les photos
Merci et continuez
Magnifique le GR qui suit les crêtes, il est bien tracé et on ne risque pas de se perdre !
Mais quel plaisir de vous suivre ainsi ! Quelle merveilleuse aventure ! C’est un bonheur de vous lire. Surtout continuez à nous faire profiter de vos exploits. On en voudrait encore plus…